La bonne chair masculine…

Il a levé les yeux et me lança un regard de gratitude. Avec son accent de rural il répondit, “je ne veux pas déranger, l’hostel fera l’affaire…” Il n’avait pas encore terminé sa phrase que je l’avais légèrement poussé par l’épaule pour qu’il avance. Moi devant, lui à un mètre derrière, nous marchions vers mon immeuble et arrivé devant je réalisais qu’il n’avait même pas de bagage, ni valise ni cabas. Il m’expliqua qu’il l’avait mis à la consigne de la gare routière.
En entrant dans mon petit appartement, je lui ai montré la place où il devait passer la nuit, mon canapé en L. Il m’a remercié en souriant. J’ai placé les bouteilles au frigo, puis me rendis dans ma chambre pour lui apporter un oreiller et des draps propres. Quand il m’a dit qu’il ne voudrait pas les salir car il était en poussière, je lui ai montré la salle de bain, “douche-toi et je t’apporte une serviette et un pyjama”. Aha! c’est vrai que je n’en portais plus depuis belle lurette.
Je lui ai donné les affaires devant la salle de bain et retournai au salon pour me servir un verre. J’avais des plans pour l’après… Il était drôle dans mon pyjama d’éléphant. J’ai allumé la télé et lui dis de se servir du frigo… C’était à mon tour d’aller sous la douche et même me nettoyer comme il faut… Je suis sorti de la salle d’eau vêtu d’un débardeur serré qui mettait en évidence mes buttes (monticules) élevés par l’ourlet élastique de mon soutien-gorge d’entrainement. De mon short qui serrait mes larges fesses sortaient mes jambes dodues glabres. Il me regardait bouche bée et scannait mon corps brûlant jusqu’à mes pieds dans des socquettes d’écolières. Devant le frigo je me suis penché pour sortir la bouteille de vin, mon garage à bite exposé devant ses yeux à moitié fermés… Il lança un profond soupir. Mon message était nette et la réponse avait été sans objection; donc je pouvais continuer ma parade. En me dirigeant vers ma chambre j’ai soufflé d’entre mes dents: “je reviens dans un instant”… fermant la porte derrière moi.