La bonne chair masculine…

Pendant un moment j’ai voulu ignorer mes sensations mais la situation s’empirait. Donc j’ai décidé de partir, d’autant plus que personne n’était au courant de ma double tendance ici… En me tournant vers le gérant de l’autre côté du bar j’ai mimé le paiement … Quand il est revenu il tenait deux portes-addition dans la main; La première pour moi et la deuxième… à ma grande surprise… à mon voisin! de gauche… Merde! Comme j’avais le dos tourné en demandant la facture je n’avais pas remarqué son gestuel... J’attendais la monnaie alors qu’il quitta les lieux après un vague salut.
J’étais soulagé d’avoir évité le pire!!! … Mais cette question me creusait le cerveau: “Et si j’avais voulu le baiser rien que pour exaucer mon manque de zob…” puis je me suis répondu: “oui, mais je ne lui aurais pas permis de me toucher et encore moins de me malaxer”… je suis sortis.
En marchant vers mon refuge j’ai aperçu que le type de tout à l’heure venait vers moi… on ne pouvait pas s’éviter et donc j’ai continué sur ma ligne de marche… Il m’interrompit: “S’il vous plaît!, pouvez-vous m’indiquer un hôtel pas cher”, dit-il l’air un peu gêné. J’en ai déduit que les deux hôtels non loin du bar n’étaient pas pour sa bourse. Je lui ai fait signe de ma main, et appela un premier hôtel modeste que je connaissais... puis un second: pleins tous les deux et on m’avait dit que tous les hôtels de la ville étaient pleins sauf les 5*… Puis m’est venu à l’idée “l’hostel de jeunesse” vraiment crado derrière chez moi. Il accepta son sort quand je le lui ai dit. J’ai fait signe de me suivre… Un petit arrêt pour me ravitailler en boisson; il m’attendait dehors, il avait vraiment l’air timide ce pauvre paysan. Soudain mes oreilles ont commencé à bourdonner, les sensations de “besoin” m’envahissaient de mon aine vers mes nichons; Je me suis souvenu de ma réponse à moi-même: “oui, mais je ne lui aurais pas permis…”. Et j’ai craché: “écoute! tu vas devoir partager une chambre avec des ploucs, autant venir dormir sur mon canapé.”