De la pucelle quinquagénaire à la mature disponible...

J’avais bien calculé la taille de Selmi. Son nouvel ensemble de lingerie lui allait à merveille; du pourpre pâle sous une robe moulante en cuir avec un profond “V” devant. On aurait cru que ses demie-pamplemousses (naturelles) allaient s’éjecter par cette ouverture.
Elle avait préféré des bas en filet à jarretelles dans des bottes à hauts talons épais. Elle complétait sa tenue avec un manteau en cuir… Elle était toute en noire, il ne lui manquait que sa cravache  Faudrait-il un jour que je goûte ça aussi. Ma chatte titillait encore: pour plus de sensations, j’avais appris à la contracter et rester ainsi quelques secondes.
Nous étions prêtes… moi… pour explorer la ville dans ma féminité. J’étais comme une gamine qui avait peur de sortir pour ne pas rencontrer le méchant loup. Les quelques centaines de metre qui menèrent au grand boulevard étaient relativement calmes. Selmi à mon bras, je marchais droit et en tortillant le cul… mais ce tremblement, était-ce à cause de mon excitation de jeune!!! femme ou du froid qui pénétrait jusqu’à ma chatte... Je crois des deux. Arrivées sur le boulevard fermé aux véhicules pour l’occasion, par un déluge humain nous a emporté, il m’a fallu quelques secondes pour regagner mes facultés de pouvoir me diriger dans cette foule que je fréquentais au début du siècle. –“Allez! ma belle nous y sommes presque” annonçait-elle en me pinçant les fesses. D’un coup le courage s’est emparé de moi en la tirant par sa main: “on prolonge le chemin… je veux redécouvrir les lieux” dis-je la prenant par sa taille. Elle me regarda bouche bée… je ne lui avais pas encore raconté que je vivais et travaillais pas loin il y a trente ans. On n’avait pas autant remonté dans le temps. Et j’ai ajouté: “je n’ai pas voulu casser ton enthousiasme pour me faire découvrir les lieux... mais c’est grâce à toi que moi-SHE replonge dans cet océan”, avant de me coller à elle. On marchait bras dessus bras dessous; tous les endroits que je fréquentais jadis avaient presque tous disparus. Là j’ai compris combien ma fée était chanceuse d’habiter cette ville et ce quartier bouillonnants.