LA CRÉATION DE MONICA ⚧️ ⚧️

Il n'y avait aucun doute à ce sujet. Je savais. J'ai commencé à l'accepter; et j'ai réalisé, de tout cœur et sans aucun doute, que j'étais un travesti.

Après que Nancy et certaines des autres copines soient parties, j'ai commencé à faire un peu d'introspection. J'avais commencé à réaliser que je me sentais plus à l'aise et sûrement plus excitée en portant des vêtements pour femmes. J'ai commencé à accepter dans mon esprit que j'étais un travesti; ou du moins que j'aimais porter des vêtements féminins. Je ne savais pas pourquoi, ni même ce qui avait causé ce changement soudain. Tout ce que je savais, c'était que je le voulais. Je l'ai désiré. J'en avais besoin. J'aimais toujours les femmes, j'aimais toujours être avec elles, mais je voulais que quelqu'un m'accepte pour qui j'étais, mais je cherchais toujours qui j'étais. Comme je le sais maintenant par expérience (dans de nombreux cas), la plupart des femmes ne veulent pas sortir avec des travestis. Donc, pendant un certain temps, j'ai interrompu toutes les rencontres. Je suis resté moi-même et j'ai commencé à comprendre où ce style de vie et ce changement allaient m'amener.

J'ai commencé à commander plus de vêtements en ligne. Il y avait des jours où je me précipitais à la maison après le travail pour trouver des colis dans le hall de mon immeuble pour moi. Je traînais le cul jusqu'à mon appartement, je déposais mes affaires et je commençais à déchirer des boîtes et des enveloppes. Des culottes, des soutiens-gorge, des chemises de nuit de couleurs, de motifs, de longueurs et de styles variés arrivaient plus vite que je ne pouvais le comprendre. J'avais déjà - à ce moment-là - acquis plus de vêtements que Nancy ou qui que ce soit d'autre n'avait jamais laissé chez moi. J'ai acheté une deuxième grande commode et j'avais des tiroirs remplis de culottes, de soutiens-gorge assortis, de combinaisons et autres.

Mais il me manquait encore quelque chose. J'ai commencé à chercher des travestis et de la lingerie pour travestis en ligne pour voir ce qu'ils portaient.